Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a participé, par vidéoconférence, à la réunion extraordinaire du Conseil "Affaires étrangères" de l'UE, qui a été convoquée par le Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, afin de discuter de la situation en Israël et en Palestine.
L'objectif de cette réunion d'urgence était d'avoir des échanges de vues sur la situation préoccupante au Moyen-Orient et de coordonner la réponse de l'UE.
Dans son intervention, le ministre Asselborn a condamné dans les termes les plus forts les attaques barbares commises par le Hamas. "Il n'y a aucune justification pour ces actes ignobles. Comme le Secrétaire général Guterres l'a dit, nous reconnaissons les doléances du peuple palestinien, mais rien ne peut justifier le meurtre et l'enlèvement de civils", a déclaré Jean Asselborn.
Le Luxembourg exprime toute sa solidarité avec les victimes et leurs familles, réaffirme le droit d'Israël à la légitime défense, et appelle à la libération immédiate des otages.
Le Luxembourg souligne la nécessité absolue d'une désescalade et de la cessation des hostilités. La population civile de Gaza ne peut pas être tenue collectivement responsable et soumise à une punition collective pour les actes horribles commises par le Hamas. Dans ce contexte, le Luxembourg souligne l'importance de respecter le droit international et de protéger la population civile, et déplore toutes les victimes innocentes.
S'agissant de l'assistance financière de l'UE pour la population palestinienne, le ministre Asselborn a fait remarquer: "Nous devons continuer à veiller à ce qu'aucun financement de l'UE ne parvienne dans les mains du Hamas. En même temps, nous devons maintenir notre assistance humanitaire vitale à la population palestinienne".
En guise de conclusion, Jean Asselborn a déclaré: "Ces événements dramatiques nous rappellent, de manière douloureuse, l'urgence de trouver une paix globale, juste et durable, fondée sur une solution à deux États. Les événements récents montrent clairement que nous devons accélérer le processus de paix. Sinon, le cycle de la violence sera sans fin".
Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes