Jean Asselborn à la conférence ministérielle extraordinaire de l’UNRWA à Rome

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    Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes
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    (de g. à dr.) Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes ; Pierre Krähenbühl, commissaire général de l'UNRWA
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    Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes
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    (de g. à dr.) Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes ; Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU
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    Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes avec Rami Hamdallah, Premier ministre de l'Autorité palestinienne
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    (de g. à dr.) Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes ; Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue arabe
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    (de g. à dr.) Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes ; Federica Mogherini, haute-représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité
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    Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes avec Rami Hamdallah, Premier ministre de l'Autorité palestinienne

 

Le 15 mars 2018, le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, s’est rendu à Rome afin de participer à la conférence ministérielle extraordinaire de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA – United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East).

Alors que l’agence connaît la plus grave crise financière de son histoire, la conférence extraordinaire – co-présidée par les ministres des Affaires étrangères de la Jordanie, de l’Égypte et de la Suède – avait vocation à remobiliser la communauté internationale autour de la protection des droits et de la dignité des réfugiés palestiniens.

En présence du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, les échanges de vues ont été l’occasion de rappeler l’importance du financement de l’agence, dont le but est de répondre aux besoins essentiels des réfugiés palestiniens en matière de santé, d’éducation, d’aide humanitaire, et de services sociaux.

"La décision des États-Unis de réduire considérablement leur contribution financière met en péril la prestation de ces services essentiels", a fortement déploré le ministre Asselborn, "dans les mois à venir, cela pourrait priver plus d'un demi-million d'enfants de leur droit à l'éducation, ou perturber les services de santé de l'UNRWA pour 3,5 millions de personnes. Cela ne peut être dans l'intérêt de personne".

"Il est tout simplement inacceptable de prendre en otage les plus vulnérables, face à des problèmes politiques sans rapport", a insisté Jean Asselborn, ajoutant qu’«au lieu d’accabler les victimes et l'agence des Nations unies qui leur fournit des services essentiels, nous devrions faire tout notre possible pour préserver l'espoir et la dignité des réfugiés palestiniens, 70 ans après la Nakba, l'expulsion massive de la population palestinienne en 1948".

Le Luxembourg a toujours été un partenaire fiable et prévisible de l'UNRWA et dans le contexte de la crise actuelle, le Grand-Duché a avancé une partie importante du paiement de cette année. Les efforts pour mobiliser une contribution extraordinaire sont actuellement en cours et un nouveau projet dans le secteur de la santé est en préparation. Le Luxembourg est également prêt à augmenter ses contributions volontaires à l'UNRWA dans le prochain accord de partenariat stratégique de 2019 à 2021. En marge de la conférence, Jean Asselborn a saisi l’occasion offerte par la présence de nombreux homologues pour multiplier les entretiens bilatéraux et faire le point sur l’actualité politique régionale et internationale.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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