Jean Asselborn au Conseil "Affaires générales (art. 50 TUE)" de l’UE à Luxembourg

Le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, Jean Asselborn, a participé au Conseil "Affaires générales (art. 50 TUE)" (CAG) de l’Union européenne, qui s’est tenu le 27 avril 2017 à Luxembourg.

Après la notification du 29 mars 2017, par laquelle le Royaume-Uni a informé officiellement le Conseil européen, au titre de l'article 50 du Traité sur l’Union européenne, de son intention de quitter l'UE, cette session du CAG a permis aux autres 27 États membres de l'UE de finaliser les préparatifs du Conseil européen extraordinaire (article 50) du 29 avril en discutant du projet de directives pour les négociations de Brexit. Une fois adoptées par le Conseil européen, ces lignes directrices définiront le cadre des négociations avec le Royaume-Uni et exposeront les positions et les principes qui guideront l'UE au cours des pourparlers.

"Bien que je regrette toujours la décision britannique de quitter l'UE, il s’agit désormais de tirer le meilleur parti de cette situation", a expliqué le ministre Asselborn, en soulignant que "les lignes directrices que nous avons approuvées aujourd'hui sont la première étape vers un accord bon et juste sur les détails d’un retrait ordonné du Royaume-Uni".

"Nous devons nous préparer à des négociations difficiles, mais je suis optimiste sur le fait que les négociations avec nos amis britanniques pourront commencer bientôt et que nous parviendrons à un accord dans les délais prévus par l’article 50 TUE, ceci est dans l'intérêt de tous", a poursuivi le ministre en ajoutant que "Michel Barnier a fait un excellent travail et nous le soutenons pleinement dans les négociations".

Le ministre Asselborn a ensuite insisté sur le fait que "pour le Luxembourg, il est important que le retrait du Royaume-Uni de l’UE ne se fasse pas au détriment des citoyens, qu’il s’agisse de citoyens européens au Royaume-Uni ou des citoyens britanniques au sein de l’UE". "Nous voulons une solution pragmatique et humaine, et il faut éviter que les citoyens soient utilisés comme otages dans le processus de négociation. Les citoyens de l'UE ne sont pas des pions de négociation! Tout citoyen devrait être en mesure de rester là où il vit actuellement, et ce avec les mêmes droits auxquels qu'il peut prétendre aujourd'hui", a-t-il développé.

De même, Jean Asselborn a souligné qu’ "il est important que le Royaume-Uni respecte ses obligations financières. Depuis 1973, nous avons parcouru un long chemin ensemble et Londres doit s’acquitter de son passif financier en soldant les comptes".

Enfin, rappelant que le Royaume-Uni  désire quitter le marché intérieur de l'UE, Jean Asselborn a expliqué que "nous respectons ce choix britannique, mais le Royaume-Uni devra en assumer pleinement les conséquences, un pays tiers ne bénéficiera pas des mêmes droits, ou de droits plus avantageux, qu'un pays membre".

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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