Jean Asselborn au Conseil "Justice et Affaires intérieures" à Bruxelles

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    Jean Asselborn avec le ministre de l'Interieur de la France, Mathias Fekl
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    Jean Asselborn avec la Chef du Département fédéral de justice et police de la Suisse, Simonetta Sommaruga
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    Jean Asselborn avec le ministre de l'Interieur de la France, Mathias Fekl

Le ministre des Affaires étrangères et européennes, ministre de l’Immigration et de l’Asile du Luxembourg, Jean Asselborn, a participé au Conseil "Justice et Affaires intérieures" (JAI) de l’Union européenne, le lundi 27 mars 2017 à Bruxelles.

Les ministres se sont tout d’abord penchés sur le système européen d’information et d'autorisation concernant les voyages et le système d’enregistrement des entrées et des sorties.

Le Conseil a ensuite tenu un débat politique en matière de retour. Le ministre Asselborn a souligné qu’une "politique de retour efficace est indispensable pour préserver l’intégrité d’un système reposant sur des voies d’accès légales. Sans politique de retour rigoureuse, on laisse l’accès régulier sans conséquences et on ne maintient pas suffisamment d’incitants pour opter en faveur du respect des règles. Le retour rapide des migrants en situation irrégulière allège la pression qui s'exerce sur nos systèmes d'asile, mais il dissuade aussi le recours aux services des trafiquants et contribue à prévenir le décès des migrants en haute mer." Jean Asselborn a par la suite insisté sur la nécessité d’une véritable stratégie dans ce domaine, consistant notamment dans une coopération étroite avec les pays tiers.

Les ministres se sont par la suite penchés sur la mise en œuvre des politiques migratoires et de la relocalisation. Dans ce contexte, Jean Asselborn a rappelé que "la migration relève d’un phénomène global et notre réponse pour mieux gérer les flux migratoires doit donc elle aussi être globale, responsable et solidaire." Concernant le détachement d’experts auprès des agences EASO et Frontex, le ministre Asselborn a insisté qu’il «est essentiel de ne pas laisser aux EM de première ligne la totalité du fardeau. L’UE a des frontières extérieures communes et doit donc apporter sa part de solidarité dans la gestion des crises migratoires. Mais le niveau européen ne peut contribuer que s’il peut s’appuyer sur des efforts nationaux conséquents, que ce soit en matière d’accueil et de relocalisation, ou de déploiement aux agences de l’UE. Le Luxembourg reste ainsi engagé à remplir ses obligations et redoublera d’efforts pour accélérer à la fois le rythme des relocalisations et celui du détachement d’experts, malgré nos ressources humaines limitées. Comme en 2016, nous poursuivrons en 2017 notre engagement, mettant à disposition des agences plusieurs experts et interprètes.» Enfin, Jean Asselborn a souligné qu’il est crucial que tous les États membres participent à l’effort de relocalisation. "Tant que certains États veulent s’exonérer de leur participation, il sera difficile de défendre le bien commun européen de la solidarité."

Le Conseil a par la suite eu un échange des vues sur la politique migratoire axé plus particulièrement sur la mise en œuvre de la déclaration de Malte du 3 février 2017 avant de se tourner vers la réforme du régime d’asile européen commun.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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