Jean Asselborn à la conférence de Paris pour la paix au Proche-Orient

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    Jean Asselborn avec le ministre des Affaires étrangères de la Tunisie, Khmaies Jhinaoui, et de l'Algérie Ramtane Lamamra
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    Jean Asselborn avec le ministre des Affaires étrangères de la France, Jean-Marc Ayrault
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    Jean Asselborn avec le Secrétaire d'Etat américain John Kerry
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    Jean Asselborn avec le Secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit
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    Jean Asselborn avec le Secrétaire d'Etat américain John Kerry

Sur invitation du ministre des Affaires étrangères de la France, Jean-Marc Ayrault, le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, Jean Asselborn, a participé à la conférence de Paris pour la paix au Proche-Orient, le 15 janvier 2017.

En présence du président de la République française, François Hollande, la conférence a rassemblé 70 pays et organisations internationales concernés et s'est inscrite dans la lignée des efforts internationaux en cours visant un règlement du conflit israélo-palestinien.

Les participants ont réaffirmé d'une même voix que la solution à deux États est la seule façon de parvenir à une paix durable entre Israël et les Palestiniens. Ils ont également condamné les développements actuels sur le terrain, dont notamment la poursuite de la politique de colonisation d'Israël et les actes de violences, qui remettent dangereusement en cause les perspectives d'une solution à deux États vivant côte à côte en paix et en sécurité.

"Penser que le Moyen-Orient pourrait retrouver la stabilité sans régler le plus ancien de ses conflits est une illusion", a d'emblée rappelé Jean Asselborn, "ce conflit, s'il n'est pas résolu, continuera à nourrir les frustrations de par le monde et ne fera que renforcer le cycle infernal de la haine, de la radicalisation et du terrorisme."

Le ministre a poursuivi son intervention en rappelant que "hélas, la situation à Jérusalem-Est, en Cisjordanie et à Gaza continue à s'aggraver. Le nombre de colons, de confiscations et de démolitions est en hausse. À cause de ces tendances, qui constituent des menaces pour la solution à deux États, nous souscrivons complètement au rapport du Quartet qui laisse douter des 'intentions à long terme' d'Israël, qui a un choix à faire: c'est ou la colonisation ou la solution à deux Etats."

Jean Asselborn a vivement salué l'adoption de la résolution 2334 qui appelle Israël à arrêter "immédiatement et complètement" sa politique illégale de colonisation. "C'est la première fois que le Conseil de sécurité s'exprime, de manière aussi claire, pour constater une évidence: la colonisation israélienne hypothèque chaque jour davantage la solution à deux Etats et remet en cause les chances de voir bâtir un État palestinien viable et indépendant", a-t-il déclaré.

Le chef de la diplomatie luxembourgeoise a ensuite insisté sur l'importance de recréer les conditions pour un nouvel horizon politique, dans un cadre international pour redémarrer les pourparlers de paix, en détaillant les pistes pour atteindre cet objectif.

En marge de la conférence, le ministre Asselborn a multiplié les entretiens bilatéraux avec ses homologues afin de faire le point sur la situation régionale.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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