Jean Asselborn avec le ministre de l'Interieur de la France, Bruno Leroux, et le commissaire européen Dimitris Avramopoulos
Les ministres ont dressé un état des lieux de la situation migratoire et ont eu un échange de vues sur les réformes dans le domaine asile.
"La situation sur la route Turquie-UE est certes plus calme, mais le dispositif dépend de nombreuses incertitudes et la situation en Méditerranée centrale est pire qu’en 2015", a remarqué le ministre Asselborn, en notant qu’"il y a des progrès d’ordre normatif, comme Frontex plus ou les contrôles systématiques, mais au niveau de la mise en œuvre, on manque toujours d’experts, de coordination et de solidarité effective".
"Nous connaissons tous les ingrédients de la recette à mettre en œuvre: réduire les flux; aider les États membres en première ligne; investir chez soi dans le système d’asile et de réception et moderniser nos systèmes Schengen et Dublin", a expliqué le ministre. "Nous nous rapprochons dangereusement de la dernière chance pour surmonter nos désaccords. Si ces derniers se perpétuent par l’inaction sur le terrain et un sentiment d’abandon de certains États membres de première ligne, nous risquons le divorce des valeurs et il faudra réfléchir à des alternatives; des alternatives, soit à l’intérieur, soit à l’extérieur de l’Union» a poursuivi Jean Asselborn en rappelant que «l’Union européenne a été créé pour endiguer les populismes et les nationalismes, pas pour les tolérer ou les nourrir!".
Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes