L’ancien président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, le ministre des Affaires étrangères de la Slovaquie, Miroslav Lajcak, le ministre des Affaires étrangères néerlandais, Bert Koenders, ainsi que le commissaire européen Pierre Moscovici étaient également conviés à s’exprimer sur ce sujet d’actualité.
Ces hommes politiques expérimentés ont brièvement exposé les principaux défis auxquels est confrontée l’UE et proposé de possibles moyens permettant à l’UE d’y faire face et de regagner la confiance des citoyens de l’UE "en transformant leurs peurs devant différentes menaces actuelles en espoir".
Le ministre Asselborn a notamment évoqué la crise économique en rappelant que de nombreux efforts avaient déjà été réalisés au sein de l’UE pour s’y attaquer. Il faudra toutefois persister et approfondir l’Union économique et financière. Il a insisté sur l’importance des valeurs et des droits fondamentaux européens qu’il fallait défendre non seulement à l’intérieur de l’UE mais aussi dans son voisinage et à l’extérieur. "Elles forment le ciment de l’UE et constituent un atout irremplaçable pour le continent européen." Jean Asselborn a également souligné la nécessité pour les États membres de faire preuve de solidarité et pour l’UE d’assumer ses responsabilités. Il considère que le Sommet de Bratislava du 16 septembre prochain, décidé suite à la tenue du référendum sur le Brexit, n’est que le début d’un processus indispensable d’adaptation et de consolidation de l’UE pour la "rendre plus forte, plus performante et porteuse d’un nouvel espoir".
Il a aussi relevé l’importance de la dimension sociale, parfois négligée (et à tort) dans l’UE, et a plaidé en faveur de la recherche d’une Union toujours plus étroite entre les peuples d’Europe.
Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes