Jean Asselborn à la réunion ministérielle de l'UE - Conseil de coopération du Golfe à Bruxelles

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Jean Asselborn avec le ministre des Affaires étrangères du Koweït, Khaled Sulaiman Al-Jarallah

Le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, Jean Asselborn, s’est rendu à Bruxelles le 18 juillet 2016 afin de participer à la 25e réunion ministérielle de l'UE - Conseil de coopération du Golfe (CCG).

La réunion, qui a réuni les 28 ministres des Affaires étrangères de l’UE avec leurs homologues des six pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar), a permis de faire le point sur les liens et coopérations tant aux niveaux économique et commercial, que politique, dans l’intérêt de la stabilité et sécurité régionale et internationale.

Les discussions des ministres ont porté sur les récents développements dans la région, notamment au Yémen, en Libye, au Liban, en Syrie et en Irak. Ils ont également eu un échange de vues sur le conflit israélo-palestinien.

Les ministres ont traité en profondeur de questions transversales d'intérêt commun, en particulier de la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme religieux, et les droits de l’Homme, en soulignant l'importance stratégique pour l'UE et le CCG de se coordonner étroitement sur ces développements.

"La menace terroriste est globale, personne n’est à l’abri, ni à Bagdad, ni à Nice, et tous les pays ont un rôle à jouer dans la lutte contre le terrorisme", a d’emblée souligné le ministre Jean Asselborn dans son intervention.

"Les terroristes cherchent à nous diviser, à détruire et à fanatiser nos sociétés, à monter l’Occident contre le monde islamique (...) Cela montre qu’une lutte sans relâche contre le terrorisme doit être un combat sur plusieurs fronts, militaire, mais surtout politique et idéologique", a-t-il poursuivi en expliquant que "cette lutte politique passe par la résolution du conflit israélo-palestinien, qui n’a rien perdu de sa centralité". Jean Asselborn a développé en expliquant que "ce conflit reste à la base du phénomène de radicalisation au Moyen-Orient et en Europe, c’est l’absence totale d’horizon politique crédible qui a mené aux violences actuelles et qui nourrit un terreau fertile pour la haine et le terrorisme".

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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