Jean Asselborn à la conférence de Genève sur la prévention de l’extrémisme violent

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Jean Asselborn avec le ministre des Affaires étrangères de la Belgique, Didier Reynders, et le Commissaire pour la migration, Dimitris Avramopoulos

Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, s’est rendu à Genève le 8 avril 2016, afin de participer au segment de haut niveau de la conférence de Genève sur la prévention de l’extrémisme violent, organisée par le gouvernement suisse en collaboration avec l’Organisation des Nations unies.

Alors que la communauté internationale s’interroge sur la propagation virulente de l'extrémisme violent, la conférence de Genève s’ inscrit dans un processus visant à approfondir et à mieux comprendre les différents aspects et les causes de l'extrémisme violent.

Les discussions ont permis de poursuivre les travaux en vue de l’adoption d’une stratégie globale qui comprenne non seulement les mesures essentielles de lutte contre le terrorisme axées sur la sécurité qui sont déjà mises en œuvre, mais aussi des initiatives de prévention systématiques s’attaquant directement aux causes de l’extrémisme violent au niveau local, national, régional et mondial.

Rappelant dans son intervention que "le secret d'une anticipation et de prévention efficaces réside dans un travail multidisciplinaire de tous les instants, dans une coopération entre des représentants des pouvoir publics et des acteurs non-gouvernementaux et la mise en œuvre d’une panoplie de mesures", le ministre Asselborn a notamment insisté sur le fait que "la prévention de l’extrémisme violent doit s’inscrire dans une approche de gouvernance démocratique et respectueuse des droits de l’homme, une approche de pluralisme, qui respecte la diversité humaine et vise à consolider la paix". Il a également souligné que l'extrémisme violent ne pouvait être et ne devrait être associé avec aucune religion, aucune nationalité, aucune civilisation ni aucun groupe ethnique.

Plaidant pour une approche holistique dans la lutte contre l’extrémisme violent à travers  une action fondée tant sur prévention que sur  la sécurité,  le ministre Asselborn a ensuite détaillé les mesures mises en place depuis 2015 par le Luxembourg en matière de lutte contre le terrorisme et la prévention de la radicalisation violente.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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