Jean Asselborn au Conseil "Affaires étrangères" de l’Union européenne à Bruxelles

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Jean Asselborn avec les ministres des Affaires étranères du Royaume-Uni, Philip Hammond, et de l'Allemagne, Frank-Walter Steinmeier

Le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, Jean Asselborn, s’est rendu à Bruxelles le 15 février 2016, afin de participer au Conseil "Affaires étrangères" de l’Union européenne.

Le Conseil "Affaires étrangères" a tout d’abord permis aux ministres de discuter de la situation régionale au Moyen-Orient. Au sujet de la Syrie, les ministres ont tout d’abord fait le point sur les dernières tractations diplomatiques en cours, à la lumière de la conférence pour la sécurité de Munich, avant d’aborder la réalité de la situation sur le terrain. Les ministres ont également abordé les dernières évolutions politiques en Libye, alors que la situation de sécurité s’y est détériorée.

Le déjeuner de travail a été consacré à un échange de vues avec le ministre des Affaires étrangères du Liban, Gebran Bassil. Se disant pleinement conscient des immenses défis que la présence massive de réfugiés pose pour la stabilité du Liban, les ministres ont salué les efforts consentis par les autorités et la population libanaises pour accueillir, aider et protéger les réfugiés qui fuient le conflit syrien, avant de réaffirmer le soutien de l’UE, qui est le principal donateur au Liban, pour répondre aux besoins croissants de l'ensemble des communautés et des réfugiés vulnérables.

En présence du commissaire à l'énergie et à l'action climatique, Miguel Arias Cañete, le Conseil a également eu un échange de vues sur la diplomatie climatique, à la suite de l'accord mondial sur le changement climatique intervenu à Paris en 2015 (COP21).

De plus, les ministres ont fait le point sur la situation politique et économique en Moldavie .

Enfin, s’agissant de la situation en Biélorussie et afin de renouer le dialogue avec les autorités du pays sur la mise en œuvre des réformes en matière d’État de droit et de démocratie auxquelles elles se sont engagées, le Conseil a décidé de ne pas prolonger les mesures restrictives, suspendues depuis octobre 2015, contre 170 individus et trois entités, alors que l'embargo sur les armes et les mesures restrictives contre quatre individus listés en lien avec les disparitions non résolues de deux hommes politiques de l'opposition seront prolongés pour une période de douze mois.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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