Visite de travail de Jean Asselborn en Palestine

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    Jean Asselborn avecle ministre du Travail, Maamoun Abou Chahla, le ministre palestinien de la Justice, Salim Al-Saqqa, le ministre des Travaux publics et du Logement, Moufid Al-Hassayineh, et la ministre pour la Condition féminine, Haifa Al-Agha
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    Jean Asselborn avec l’ancien Premier ministre palestinien Salam Fayyad
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    Jean Asselborn lors de la conférence de presse à Gaza
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    Jean Asselborn avec des représentants de UNWRA et OCHA
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    Jean Asselborn avec le ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, Riyad Al-Malki
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    Jean Asselborn avec le ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, Riyad Al-Malki
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    Jean Asselborn avec la ministre pour la Condition féminine, HaifaAl-Agha, le ministre des Travaux publics et du Logement, Moufid Al-Hassayineh, le ministre palestinien de la Justice, Salim Al-Saqqa, et, le ministre du Travail, Maamoun Abou Chahla
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    Gaza
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    Jean Asselborn avec Dr. Moustafa Barghouti

Sur invitation du ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, Riyad Al-Malki, le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, Jean Asselborn, a effectué une visite de travail à Ramallah et dans la bande de Gaza, en Palestine, les 7 et 8 novembre 2015.

Le ministre Asselborn s’est tout d’abord rendu à Ramallah où il a notamment rencontré le Premier ministre de l’Autorité palestinienne, Rami Hamdallah, ainsi que son homologue palestinien, le ministre des Affaires étrangères Riyad Al-Malki et l’ancien Premier ministre palestinien Salam Fayyad. Il s’est ensuite déplacé dans la bande de Gaza pour s’entretenir avec des membres du gouvernement de l’Autorité palestinienne ainsi que des responsables des agences onusiennes présentes sur place.

Dans un contexte de dégradation de la situation sécuritaire sur le terrain et de regain des violences intercommunautaires, le ministre Asselborn a déploré l’impasse politique dans laquelle se trouvent actuellement les efforts de conciliation entre Israéliens et Palestiniens, en encourageant les appels au calme et à la retenue. Il a rappelé que "c’est l’absence de négociations et de perspectives, d’espoir, qui nourrit un terreau fertile pour la haine et le terrorisme" et a enjoint les parties à s’abstenir d’entreprendre des actions entrainant une escalade des violences, "une troisième intifada n’est dans l’intérêt de personne", a –t-il déclaré.

Les discussions avec les autorités palestiniennes ont permis d’aborder en profondeur les derniers développements dans le conflit israélo-palestinien, en traitant notamment des moyens pour la communauté internationale et l’UE de faciliter une reprise des négociations entre Israël et la Palestine. En réaffirmant l’importance de mettre fin aux violations du droit international, Jean Asselborn a rappelé que "parmi les constantes de sa politique étrangère, le Luxembourg défend de longue date et de façon conséquente la solution à deux Etats, et le droit du peuple palestinien à disposer d’un Etat viable, indépendant et démocratique, sur base des frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale et vivant en paix et en sécurité aux côtés d'Israël". Dans ce contexte, il a condamné la politique de colonisation du gouvernement Netanyahu, qui empêche toute perspective de reprise des négociations.

Le chef de la diplomatie luxembourgeoise s’est ensuite déplacé dans la bande de Gaza afin de se rendre compte de la situation sur le terrain et de l’état d’avancement des efforts de reconstruction, un peu plus d’un an après la guerre de l’été 2014. Sur place, il a eu des entretiens avec le ministre palestinien de la Justice, Salim Al-Saqqa, le ministre des Travaux publics et du Logement, Moufid Al-Hassayineh, le ministre du Travail, Maamoun Abou Chahla, et la ministre pour la Condition féminine, HaifaAl-Agha. Il s’est de plus entretenu avec des responsables de plusieurs agences des Nations unies, dont notamment l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et l’Office des Nations unies pour la Coordination de l’Aide humanitaire (OCHA). Les discussions ont mis en lumière les conditions de vie extrêmement difficiles à Gaza et ont confirmé l’urgence de lever le blocus, non seulement dans l’intérêt du développement économique palestinien, mais également dans celui de la sécurité d’Israël.

Les échanges de vues avec les autorités palestiniennes ont également permis de faire le point sur le processus de réconciliation inter-palestinienne et sur la situation politique interne, avant d’être consacrés aux relations bilatérales que le Grand-Duché entretient avec l’Autorité palestinienne. Se félicitant de la très bonne qualité des relations bilatérales, les discussions ont porté sur de possibles pistes pour les renforcer davantage. En vue d’améliorer la situation humanitaire dans le Territoire palestinien occupé, le Luxembourg, au titre de sa politique de Coopération, accorde chaque année des dotations d’environ 7 millions d’euros à des organisations et institutions actives en faveur des Palestiniens.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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