Jean Asselborn et Dimitris Avramopoulos à Athènes pour la première relocalisation de demandeurs d’asile depuis la Grèce

  1. ©MAEE

    Jean Asselborn avec le commissaire européen aux Migrations et Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos
  2. ©MAEE

    Jean Asselborn avec le commissaire européen aux Migrations et Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos, le Premier ministre de la République hellénique, Alexis Tsipras, et le président du Parlement européen, Martin Schulz
  3. ©MAEE

    Jean Asselborn avec le Premier ministre de la République hellénique Alexis Tsipras

Le 4 novembre 2015, le ministre des Affaires étrangères et européennes, ministre de l’Immigration et de l’Asile du Luxembourg, Jean Asselborn, s’est rendu à Athènes avec le commissaire européen aux Migrations et aux Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos, afin de rencontrer les 30 premiers demandeurs d’asile à bénéficier du mécanisme de relocalisation depuis la Grèce sur lequel les ministres européens se sont accordés en septembre dernier sous Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’UE.

Depuis l’aéroport d’Athènes, ils ont, aux côtés du Premier ministre grec Alexis Tsipras, du président du Parlement européen Martin Schulz, et du ministre grec délégué à la Migration, Yannis Mouzalas, assisté au départ de ce premier groupe de candidats au statut de demandeurs de protection internationale vers le Luxembourg, qui se chargera de traiter leur demande de protection internationale. Il s’agit en l’occurrence de six familles originaires de Syrie et d’Irak.

Jean Asselborn a exprimé sa volonté que les familles accueillies aient "la possibilité de commencer une nouvelle vie dans notre pays, de vivre en paix, en sécurité, et qu’un jour, si elles le souhaitent elles aient aussi la possibilité de rentrer dans leur pays". Le ministre a par ailleurs rappelé que la Présidence luxembourgeoise avait convoqué une nouvelle réunion extraordinaire du Conseil JAI le 9 novembre 2015 qui sera consacrée à la mise en œuvre des mesures décidées en juillet et en septembre. Cette visite en Grèce était l’occasion de la préparer avec les responsables grecs. Pour cette mise en œuvre, "nous avons besoin d’infrastructures, de personnels et nous avons besoin d’agir très rapidement au risque qu’il ne soit trop tard", a dit le ministre.

"Les murs, les barrières et les barbelés ne peuvent pas être l'image de l'Europe à l'avenir" a encore estimé Jean Asselborn. "Nous avons besoin de responsabilité et de solidarité pour répondre au défi difficile de la migration, qu’il s’agisse des pays d’arrivée, des pays de transit ou des pays de destination", a-t-il dit. Jean Asselborn a souligné que la relocalisation des 30 demandeurs d’asile vers le Luxembourg n’était qu’un début", mais qu’il s’agissait d’une "étape très importante pour être capable de résoudre le problème de la migration". "Nous devons changer très rapidement", a-t-il conclu, "si nous y arrivons, la solidarité et la responsabilité seront plus fortes dans l’UE, mais si nous échouons, les valeurs de l’Union seront en quelque sorte détruites".

Le ministre Asselborn et le commissaire Avramopoulos ont ensuite eu des réunions de travail avec le Premier ministre Alexis Tsipras, et le ministre grec délégué à la Migration, Yannis Mouzalas, pour faire le point sur la gestion de la crise migratoire sur les îles de la mer Égée et le continent, ainsi que sur le fonctionnement des centres de premier accueil pour migrants ("hotspots"), afin de rendre ceux-ci pleinement opérationnels et d’accroître la cadence des relocalisations.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

Dernière mise à jour