Jean Asselborn et le commissaire européen aux Migrations et Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos, à Rome et Lampedusa

©(c) Thomas Barbancey, MAEE Jean Asselborn avec le Commissaire européen aux Migrations et Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos , Jean Asselborn et le commissaire européen aux Migrations et Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos
Jean Asselborn avec le Commissaire européen aux Migrations et Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos , Jean Asselborn et le commissaire européen aux Migrations et Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos
Jean Asselborn avec le Commissaire européen aux Migrations et Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos

Sur invitation du ministre de l’Intérieur de l’Italie, Angelino Alfano, le ministre des Affaires étrangères et européennes, ministre de l’Immigration et de l’Asile du Luxembourg, Jean Asselborn, s’est rendu conjointement avec le commissaire européen aux Migrations et Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos, à Rome et Lampedusa en Italie le 9 octobre 2015.

Cette visite s’est inscrite dans le contexte de la réponse européenne à la crise migratoire et des décisions prises à cet égard lors des Conseils "Justice et Affaires intérieures" de septembre, convoqués sous Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’UE.

À Rome, le ministre Asselborn et le commissaire Avramopoulos ont rencontré le ministre de l’Intérieur de l’Italie, Angelino Alfano, afin de faire le point sur la situation sur le terrain et de se pencher en profondeur sur la mise en œuvre du mécanisme de relocalisation.

Ils ont ensuite assisté au départ des premiers réfugiés qui auront bénéficié du mécanisme de relocalisation de 160.000 demandeurs d’asile dans les deux prochaines années, décidé en septembre dernier sous présidence luxembourgeoise du Conseil de l’UE. Il s’agissait de 19 érythréens ayant obtenu le statut de protection internationale, secourus au large de la Libye, enregistrés sur l’île de Lampedusa et relocalisés de l’Italie vers la Suède.

"Ce premier vol prouve que l’Europe a pris ses responsabilités", s’est félicité le ministre Asselborn. "C’est un début, l’objectif est d’aller pas à pas vers une solution" a-t-il expliqué, avant d’assurer que "en tant que Présidence, nous allons continuer à faire notre possible pour relever le défi des flux migratoires en lui apportant une solution humaine. La politique migratoire va donner une nouvelle chance à ces gens éprouvés qui ont souffert ces derniers mois et années".

Jean Asselborn et Dimitris Avramopoulos se sont ensuite rendus sur l’île de Lampedusa afin d’y visiter le centre de secours et premier accueil (CSPA) pour migrants, l’un des quatre "Hotspots" actuellement opérationnels en Italie. 

Sur place, le ministre Asselborn s’est entretenu avec les équipes de soutien composées d’experts provenant du Bureau européen d’appui pour l’Asile (EASO), de l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures (Frontex), d’Europol et des autorités nationales, qui ont pour mission d’identifier, d’enregistrer et de prendre les empreintes digitales des demandeurs d’asile. "Nous avancons dans la bonne direction" a estimé le ministre Asselborn. 

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes


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