Le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, Jean Asselborn, s’est rendu à Bruxelles afin de participer au Conseil conjoint "Affaires étrangères/Défense" de l’Union européenne (UE) le 18 mai 2015.
Le Conseil conjoint "Affaires étrangères/Défense" a débuté par un déjeuner de travail en présence du Secrétaire Général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, consacré aux défis sécuritaires dans le voisinage élargi de l’UE et à la coopération de l’Union européenne avec l’OTAN. Les travaux des ministres ont ensuite porté sur la préparation du Conseil européen du mois de juin et sur la révision de la stratégie européenne de sécurité.
Les ministres ont ensuite eu un échange de vues sur la mise en place d’une stratégie globale relative à la crise migratoire en Méditerranée, sur base des conclusions adoptés lors du Conseil européen extraordinaire du 23 avril dernier. Le Conseil a mis en place une opération navale baptisée EUNAVFOR Med, comportant trois phases visant à enrayer le trafic de migrants en Méditerranée. Cette décision constitue l’un des éléments de la stratégie globale de l’UE pour répondre aux défis migratoires. "Aucune action ne sera efficace à elle seule", a insisté le ministre Asselborn en expliquant que "le but aujourd’hui est de démanteler les réseaux de passeurs et de sauver des vies en mer, tout en continuant de s’attaquer aux racines du mal et à favoriser les efforts allant dans le sens d’un retour à la stabilité politique dans la région.".
La phase initiale de l’opération EUNAVFOR Med qui devrait être lancée dans les prochaines semaines consiste en la détection et la surveillance de filières de l'immigration par une collecte d'informations et des patrouilles en haute mer. Les deuxième et troisième phases de l'opération consisteront dans la recherche, la saisine et la neutralisation des avoirs des contrebandiers, dans le respect des exigences du droit international et en partenariat avec les autorités libyennes.
Les 28 ministres des Affaires étrangères ont ensuite mené un débat d’orientation politique pour évaluer la situation actuelle au Moyen-Orient, et discuter des moyens pour l’Union européenne de s’impliquer davantage dans le processus de paix, en présence du nouveau Représentant spécial de l’UE pour le processus de paix au Moyen-Orient, Fernando Gentilini.
Enfin, les ministres ont fait le point sur la situation au Burundi et dans l’Ancienne République yougoslave de Macédoine.
Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes