Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, participera au sommet UE-Afrique, les 2 et 3 avril 2014 à Bruxelles.
Il s’agit du 4ème sommet UE-Afrique après ceux du Caire (2000), de Lisbonne (2007) et de Tripoli (2010). Plus de 90 délégations des deux continents sont attendues au sommet, dont nombreux chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon. En outre, des organisations régionales et des représentants de la société civile participeront en tant qu’observateurs.
"Investir dans les populations, la prospérité et la paix"
Placé sous le thème "Investir dans les populations, la prospérité et la paix", la réunion permettra de passer en revue la mise en œuvre de la stratégie conjointe UE-Afrique et du plan d’action 2011-2013 adopté à Tripoli ainsi que de fixer le cadre pour le prochain exercice.
Les discussions permettront d’aborder, en plus de l’actualité politique régionale, des défis communs comme notamment le changement climatique, les épidémies, le crime organisé, la piraterie et le terrorisme. Les échanges de vues porteront également sur les moyens d’attirer des investissements réciproques, de stimuler la croissance et créer des emplois dans la perspective de valoriser le capital humain dont disposent les deux continents, en particulier à travers l’éducation et la formation.
Sommet spécial sur la République Centrafricaine
En marge du sommet UE-Afrique, le ministre Asselborn participera à un sommet spécial sur la République Centrafricaine. La réunion, co-organisée par le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et le Président de la République française, François Hollande, sera plus particulièrement consacrée aux questions relatives à la sécurité, à la transition politique, à l’assistance humanitaire et au développement en République centrafricaine.
Enfin, le ministre Asselborn profitera de la présence d’un grand nombre d’autorités africaines pour avoir des entretiens bilatéraux avec plusieurs chefs d’Etat et ministres des Affaires étrangères.
Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes