Jean Asselborn à la Conférence ministérielle sur la sécurité et la migration à Vienne

Sur invitation de la présidence autrichienne du Conseil de l’Union européenne (UE), le ministre des Affaires étrangères, ministre de l’Immigration et de l’Asile, Jean Asselborn, a participé à la conférence ministérielle "Sécurité et migration: promouvoir le partenariat et la résilience" le 14 septembre 2018 à Vienne.

Consacrée à la coopération avec les pays tiers, la réunion, à laquelle ont participé les ministres en charge de la migration des États membres de l'UE et des pays tiers, ainsi que des représentants des agences européennes concernées et des organisations internationales, avait vocation à avoir des échanges de vues approfondis sur la coopération avec l’Afrique du Nord.

"Le Luxembourg se félicite du partenariat avec les États africains et insiste pour que l’esprit de La Valette soit préservé", a expliqué le ministre Jean Asselborn, en ajoutant que "bien que cette conférence soit absolument bienvenue, son intitulé peut être trompeur; la migration est un phénomène complexe et ne se limite pas à la sécurité. La migration est d’ailleurs une opportunité et, comme l'ont déclaré le président Macron et le commissaire européen Avramopoulos, l'Europe a besoin d'une migration légale face au vieillissement de sa population".

Dans ce contexte, le ministre Jean Asselborn a expliqué qu’ "un partenariat repose toujours sur un compromis. Nous devons donc être prêts à promouvoir et élargir les voies de migration légales, aller au-delà de la carte bleue européenne, et explorer des mesures concrètes avec l’Afrique".

Concernant la déclaration présidentielle de la présidence autrichienne à l’issue de la réunion, Jean Asselborn a insisté sur le fait que "les conventions internationales et en particulier la convention de Genève, doivent être respectées. Appliquer le droit international uniquement "de la meilleure manière possible", c'est-à-dire l'appliquer de manière optionnelle, n’est juridiquement pas acceptable».

Le ministre a conclu en expliquant qu' "en fin de compte, nous ne pourrons résoudre les problèmes ensemble que si, en premier lieu, nous agissons de manière solidaire entre États membres de l’UE, afin de pouvoir être crédibles et ensuite construire un partenariat de travail avec l’Afrique".

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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