Jean Asselborn à la réunion ministérielle du Partenariat international contre l’impunité d’utilisation d’armes chimiques

Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a participé à la réunion ministérielle du Partenariat international contre l’impunité d’utilisation d’armes chimiques, qui s’est tenue à Paris le vendredi 18 mai 2018. 

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    Jean Asselborn avec le ministre des Affaires étrangères de la France, Jean-Yves Le-Drian
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    Jean Asselborn avec le Vice-ministre des Affaires étrangères de l'Allemagne, Niels Annen

Lancé le 23 janvier 2018 à Paris, le Partenariat international contre l’impunité d’utilisation d’armes chimiques, qui regroupe près de 30 pays et organisations internationales, a vocation à compléter les dispositifs internationaux de lutte contre la prolifération des armes chimiques en œuvrant exclusivement contre la question de l’impunité des responsables des attaques chimiques partout dans le monde.

Les échanges de vues des ministres ont permis d’aborder en profondeur les derniers développements en la matière, en revenant notamment sur l’attaque à l’agent neurotoxique de Salisbury, ainsi que sur les frappes à l’arme chimique en Syrie.

"Le besoin de ce partenariat n’a jamais été aussi évident qu’aujourd’hui, car il est malheureusement devenu indéniable que la norme interdisant l’utilisation d’armes chimiques est menacée de toutes parts" a fait remarquer le ministre Asselborn, en déplorant l’emploi répété de cette catégorie d’armes illicites et inhumaines au cours des derniers mois. "Il faut nous opposer de toutes nos forces à cette tendance, à la banalisation de l’emploi de cette arme, en mettant tout en œuvre pour que les responsables de ces actes criminels répondent de leurs actes" a-t-il poursuivi.

Dans ce contexte, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a expliqué que le Grand-Duché soutient l’idée de mettre en place un nouveau mécanisme d’attribution de la responsabilité, après l’arrêt forcé du mécanisme d’enquête conjoint (JIM), car "la situation actuelle n’est pas tenable. Il est inadmissible que les enquêtes indépendantes menées par les experts de l’OIAC soient obligées de se limiter à confirmer l’emploi d’armes chimiques, sans pouvoir fournir d’informations sur les auteurs présumés de tels actes".

Jean Asselborn a de même réaffirmé le plein soutien du Luxembourg au Mécanisme d’enquête international, impartial et indépendant sur les crimes graves commis en Syrie depuis mars 2011, ainsi que la disposition du Grand-duché à soutenir le rôle et les travaux de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), notamment par le renforcement de ses capacités d’enquête.

En marge de la conférence, le ministre Asselborn a saisi l’occasion pour multiplier les échanges de vues avec ses collègues et autres responsables politiques sur les questions de l’actualité internationale.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangèes et européennes

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