Jean Asselborn a visité un camp pour personnes déplacées en Irak

Lors de la dernière journée de sa visite de travail en Irak, le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, s'est rendu à Duhok, où il a rencontré des survivantes de la communauté des Yézidis et visité un camp pour personnes déplacées. Près de huit ans après les massacres commis par Daech contre les Yézidis, plus de 2.700 membres de la communauté, dont beaucoup de femmes et d'enfants, sont toujours portés disparus, et le nombre de déplacés de la communauté yézidie est estimé à environ 400.000 personnes. La loi irakienne reconnaît les crimes commis par Daech contre les Yézidis et les communautés turkmène, chrétienne et shabake comme génocide et crimes contre l'humanité.

  1. ©MAEE

    Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, avec des survivantes de la communauté des Yézidis et des représentants de l’ONG Yazda

    Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, avec des survivantes de la communauté des Yézidis et des représentants de l’ONG Yazda

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    Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, avec des survivantes de la communauté des Yézidis et des représentantes de l’ONG Yazda

    Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, avec des survivantes de la communauté des Yézidis et des représentantes de l’ONG Yazda

  3. ©MAEE

    Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, avec les représentants de l’OIM et d’organisations non gouvernementales locales

    Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, avec les représentants de l’OIM et d’organisations non gouvernementales locales

  4. ©MAEE

    (de g. à dr.) Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, et Ali Tatar, gouverneur de Duhok

    (de g. à dr.) Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, et Ali Tatar, gouverneur de Duhok

  5. ©MAEE

    Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg

    Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg

Jean Asselborn a commencé sa visite à Duhok aux bureaux de l'ONG Yazda, où il a pu s'entretenir avec deux survivantes yézidies qui s'engagent aujourd'hui dans la lutte contre l'impunité des crimes commis par Daech et dans la prévention de nouvelles atrocités. Le ministre a félicité les deux jeunes femmes pour leur travail courageux et les a assurées du soutien du Luxembourg, y compris dans le cadre de son mandat au Conseil des droits de l'homme de l'ONU. A travers la Direction de la Coopération au développement et de l'Action humanitaire du ministère des Affaires étrangères et européennes, le Luxembourg appuie par ailleurs l'ONG Yazda dans son travail pour favoriser l'accès des déplacés en Irak à des services de santé mentale et de soutien psychosocial, ainsi qu'à des services juridiques.

Le ministre s'est ensuite entretenu avec les responsables du bureau de l'Organisation internationale pour les migrations ainsi qu'avec les représentants de plusieurs ONG locales qui viennent en aide aux populations déplacées afin d'en apprendre davantage sur leur travail.

Lors d'un déjeuner avec le gouverneur de Duhok, Ali Tatar, le ministre Asselborn s'est enquis des défis auxquels la province de Duhok est confrontée dans le domaine de l'accueil des déplacés qui ont fui les crimes de Daech à partir de 2014. Le ministre Asselborn a remercié son interlocuteur en exprimant son profond respect vis-à-vis de la solidarité dont la province de Duhok et le peuple kurde font preuve depuis huit ans.

Enfin, le ministre Asselborn s'est rendu au camp pour personnes déplacées de Khanke où il a pu s'entretenir avec les habitants et des responsables de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Ce camp est un des 14 camps pour déplacés dans la province et il abrite environ 14.000 personnes. L'OIM et les ONGs qui interviennent dans ce camp offrent des services de santé, d'éducation et de formation et de préparation à l'emploi pour appuyer les personnes déplacées. Le manque de perspective à long terme pèse lourdement sur ces personnes, qui ne peuvent pas encore retourner dans la vallée du Sinjar qu'elles avaient dû fuir, car la situation sécuritaire y reste précaire.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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