Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a participé à la réunion extraordinaire du Conseil "Affaires étrangères" de l'Union européenne, qui s'est tenue le 25 février 2022 à Bruxelles.
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Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes ; Sophie Wilmès, ministre des Affaires étrangères du Royaume de Belgique
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Annalena Baerbock, ministre fédérale allemande des Affaires étrangères ; Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes
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Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes ; Jean-Yves le Drian, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française ; Alexander Schallenberg, ministre des Affaires européennes et internationales de la République d'Autriche
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Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes
Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont eu l'occasion d'entendre leur homologue ukrainien, le ministre des Affaires étrangères de l'Ukraine, Dmytro Kuleba, qui les a informés par vidéoconférence depuis l'Ukraine des derniers développements et de la situation actuelle sur le terrain.
Le ministre Asselborn a tout d'abord tenu à exprimer toute sa solidarité avec le peuple ukrainien face à l'agression militaire brutale par la Russie.
"Ce 24 février 2022 marque une date sombre de l'histoire de notre continent. L'attaque de l'Ukraine par les troupes russes constitue non seulement un acte illégal et inacceptable. C'est un acte honteux qui entachera la mémoire du Président Poutine à tout jamais. Son cynisme et ses menaces à l'adresse de ceux qui voudraient interférer avec ses plans sont proprement sidérants", a souligné le ministre, avant de poursuivre: "La Russie a choisi de remplacer le droit international par la loi du plus fort. C'est un développement choquant dont nous devons prendre acte. Il constitue une menace pour la stabilité et la sécurité du continent européen."
"En cette heure de souffrance du peuple ukrainien, il nous faut faire preuve de solidarité et être prêt à apporter l'aide humanitaire dont les populations civiles auront besoin", a mis en avant Jean Asselborn.
Le ministre s'est dit satisfait des sanctions substantielles décidées à l'encontre de la Russie, sachant qu'il s'agit d'un paquet de sanctions parmi les plus substantiels dans l'histoire de l'Union européenne.
Enfin, Jean Asselborn a mis en exergue qu'il faut "tenir la Russie responsable de ses actes". Si la résolution tablée au Conseil de sécurité de l'ONU sera bloquée ce soir par le veto russe, il faudra néanmoins explorer les voies juridiques possibles, y compris par l'intermédiaire de la Cour internationale de Justice et de la Cour pénale internationale. "La justice est patiente", a conclu le chef de la diplomatie luxembourgeoise.
Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes