Jean Asselborn a participé à la réunion ministérielle du Forum mondial sur les surcapacités sidérurgiques

Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a participé à la réunion ministérielle du Forum mondial sur les surcapacités sidérurgiques, qui s'est tenue le 26 octobre 2020 via vidéoconférence.

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Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes

En 2016, les chefs d'État et de gouvernement du G20 ont établi le Forum mondial sur les surcapacités sidérurgiques pour lutter contre les surcapacités dans le secteur de l'acier. Réunissant d'abord 33 puis 31 pays, suite au départ de la Chine et de l'Arabie saoudite en octobre 2019, son objectif est de mettre fin aux pratiques gouvernementales qui sont responsables des distorsions du marché de l'acier et qui contribuent ainsi au problème des surcapacités.

En dépit des travaux engagés depuis 2016, le problème n'a toujours pas pu être résolu. Les surcapacités de production d'acier étaient de 800 millions de tonnes en 2015. Elles ont été réduites à 519 millions de tonnes en 2019, mais cette tendance positive a été inversée avec la pandémie, cette dernière ayant provoqué une diminution importante de la demande d'acier. Cette évolution inquiétante se reflète dans les chiffres des surcapacités prévues pour 2020. Elles pourraient atteindre au moins 606 millions de tonnes métriques.

À l'occasion de cette réunion, co-présidée par l'Union européenne et la Corée du Sud, le ministre Asselborn a appelé les membres ayant quitté le Forum à réintégrer cette enceinte multilatérale, à la lumière notamment de leur poids dans la production mondiale d'acier. Il a également lancé un appel aux dirigeants du G20 pour qu'ils donnent une impulsion nouvelle aux travaux du Forum.

Il a souligné que près de six cents métallurgistes luxembourgeois risquent la perte de leurs emplois principalement suite à une restructuration de l'industrie, provoquée par une baisse de la consommation d'acier due à la fois au problème des surcapacités et à la baisse de la demande, accélérée par la pandémie. Il a rappelé que le Luxembourg n'était pas un cas isolé, et que d'autres pays avaient aussi été les témoins de pertes d'emplois. Il a appelé à mettre fin à cette évolution dramatique, en déclarant qu'il était vital de continuer à surveiller les capacités sidérurgiques et l'évolution des politiques dans le secteur sidérurgique mondial ainsi que de mettre en œuvre les recommandations ministérielles des réunions de Berlin et de Paris, afin de soutenir la reprise de ce secteur.

 

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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