Jean Asselborn a plaidé pour le renforcement de l'architecture multilatérale de santé à la réunion ministérielle de l'Alliance pour le Multilatéralisme

A l'invitation de ses collègues français et allemand, le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a participé à la réunion de l'Alliance pour le Multilatéralisme, qui s'est tenue par vidéoconférence le 26 juin 2020, jour anniversaire de la signature de la Charte des Nations Unies.

L'Alliance pour le Multilatéralisme, lancée en avril 2019 par l'Allemagne et la France, est une alliance informelle réunissant des pays convaincus qu'un ordre multilatéral fondé sur le respect du droit international est la seule garantie fiable pour la stabilité et la paix.

Dans le contexte de la crise sanitaire mondiale déclenchée par le nouveau coronavirus, cette réunion ministérielle était consacrée au renforcement de l'architecture multilatérale de santé et des mécanismes à la disposition de la communauté internationale pour se prémunir contre de futures crises sanitaires. Le Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a également participé à la discussion.

"Face à la pandémie de COVID-19 qui affecte l'humanité toute entière, nous devons agir ensemble. Dans ce contexte, une évidence s'impose: l'Organisation mondiale de la santé est bien la principale gardienne de la santé publique mondiale. Nous devons rester engagés aux côtés de l'OMS et de ses partenaires", a fait remarquer Jean Asselborn au début de son intervention.

"L'OMS a toujours pu compter sur le soutien fiable du Luxembourg, dont l'engagement et le soutien se sont manifestés encore tout récemment par la signature, le 18 juin dernier, d'un nouveau partenariat stratégique entre l'OMS et le Luxembourg pour la période 2020-2023", a rappelé le ministre Asselborn, avant d'ajouter que "si l'architecture mondiale de la santé peut être améliorée par des réformes intelligentes, il s'agira avant tout de renforcer l'OMS". Le ministre a souligné que les contributions obligatoires des Etats membres à l'OMS sont essentielles à cet égard.

S'agissant des vaccins, le chef de la diplomatie luxembourgeoise s'est prononcé en faveur de la reconnaissance du vaccin comme un "bien public mondial": "Nous avons besoin d'un mécanisme qui garantisse la mise à disposition d'un vaccin accessible à tous, et surtout aux plus vulnérables".

Enfin, la réunion a permis d'aborder la lutte contre l'infodémie et de souligner l'importance de l'accès à une information fiable et de qualité pour favoriser la confiance et le soutien des citoyens aux efforts de lutte contre la pandémie de COVID-19. Le ministre Asselborn a relevé qu' "en temps de pandémie, les fausses rumeurs et les informations erronées peuvent être mortelles pour nos citoyens. Inversement, l'accès à une information fiable et de qualité, et des médias indépendants et libres peuvent sauver des vies".

Jean Asselborn a rappelé que le Luxembourg participe au Partenariat pour l'information et la démocratie. Il a salué le lancement du groupe de travail sur la lutte contre l'infodémie qui a été annoncé par le Directeur exécutif de Reporters sans frontières dans le cadre de la réunion ministérielle.

 

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

 

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