Jean Asselborn à la vidéoconférence des ministres des Affaires étrangères du Partenariat oriental

Le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, Jean Asselborn, a participé à la vidéoconférence des ministres des Affaires étrangères du Partenariat oriental qui a eu lieu ce jeudi 11 juin 2020.

Le chef de la diplomatie luxembourgeoise a d'emblée souligné l'importance que le Luxembourg accorde au Partenariat oriental, une initiative à laquelle il a participé dès son lancement en 2009 et qui rassemble les États membres de l'Union européenne et les six pays de son voisinage oriental : l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Bélarus, la Géorgie, la République de Moldova et l'Ukraine.

Le ministre Asselborn a réitéré que le Partenariat oriental n'est dirigé contre personne et que le Luxembourg continuera à soutenir les réformes démocratiques dans les pays partenaires. En rappelant que des défis restent à relever en termes de bonne gouvernance, le ministre a encouragé les pays partenaires à renforcer leurs efforts dans les domaines de l'Etat de droit et des droits de l'homme et de la lutte contre la corruption.  

Jean Asselborn considère la mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 comme une des priorités pour le Partenariat oriental après 2020. Il s'agit d'atteindre les objectifs de développement durable (ODD), et notamment l'ODD 16 (paix, justice et institutions efficaces), en ligne avec les cinq objectifs politiques à long terme que l'UE envisage pour le Partenariat oriental: économies durables et intégrées; institutions responsables, état de droit et sécurité; résilience environnementale et climatique ; transformation numérique; et sociétés justes et inclusives.

Le chef de la diplomatie luxembourgeoise s'est aussi félicité de l'important soutien accordé par l'UE – près d'un milliard d'euros - aux pays du Partenariat oriental pour les aider dans leur lutte contre la pandémie de COVID-19.

Finalement, Jean Asselborn a exprimé son inquiétude face la montée de la désinformation, qui risque d'avoir un impact négatif sur la perception que les citoyens des six pays partenaires peuvent avoir de l'Union européenne. Dans ce contexte, "il est plus que jamais judicieux de se concentrer sur la construction de sociétés résilientes, en appuyant l'éducation et une presse libre, indépendante et de qualité", a conclu le ministre Asselborn.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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