Le Luxembourg se rallie à la Déclaration de Nairobi en faveur des droits sexuels et reproductifs

25 ans après la Conférence internationale du Caire sur la population et le développement (CIPD), événement historique en 1994, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), ensemble avec les gouvernements du Kenya et du Danemark, ont organisé une conférence de haut niveau à Nairobi, du 12 au 14 novembre 2019.

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Jeunes filles au Niger

 

Dans un contexte de remise en cause par certains pays de l'importance des droits et la santé sexuelle et reproductive, le Luxembourg, ensemble avec 55 autres Etats membres, a rejoint la déclaration de Nairobi en faveur des droits sexuels et reproductifs  "Accélérer les promesses".

L'objectif du Sommet de Nairobi (CIPD25), à l'organisation duquel le Luxembourg a contribué à hauteur de 100.000 euros, était de renforcer les engagements pris par la communauté internationale en vue de faire progresser la mise en œuvre du Programme d'action de la CIPD de 1994. Ce dernier avait été adopté par 179 pays et met en avant comme vecteurs du développement durable la santé reproductive et l'autonomisation des femmes et l'égalité des sexes.

A la CIPD25, le Luxembourg a réitéré son engagement pour la promotion de l'égalité des sexes dans les enceintes internationales et européennes et de l'autonomisation des femmes aux niveaux politique, économique et social. Par ailleurs, le Luxembourg a souligné qu'à travers sa coopération au développement, une attention particulière est portée à la lutte contre les violences sexuelle et sexiste, la mutilation génitale féminine et les mutilations sexuelles, la protection et promotion de la santé et des droits en matière de reproduction, ainsi que l'accès des victimes à la justice.

Mettant en oeuvre sa stratégie générale de coopération au développement "En route pour 2030", le Luxembourg contribue à faire des progrès significatifs en ce qui concerne les Objectifs de Développement Durable 3 ("Bonne santé et bien-être") et 5 ("Egalité entre les sexes"). Cela s’applique également aux contexte humanitaire où le principe de "Ne laisser personne pour compte" est intégré dans une approche fondée sur les besoins.

 

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes et la Direction de la coopération au développement et de l'action humanitaire

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