Jean Asselborn à la réunion ministérielle avec les pays du G5 Sahel

Le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, Jean Asselborn a participé à la réunion du Conseil "Affaires étrangères" rassemblant les ministres des Affaires étrangères et les ministres de la Défense de l'Union européenne avec leurs homologues des pays du G5 Sahel, qui s'est tenue le 14 mai 2019 à Bruxelles.

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    Jean Asselborn en conversation avec son homologue belge, Didier Reynders
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    (de g. à dr.) Augusto Santos Silva, ministre des Affaires étrangères de la République portugaise, Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes et João Gomes Cravinho, ministre de la Défense nationale de la République portugaise
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    (de g. à dr.) Jean Asselborn et Ursula von der Leyen, ministre de la Défense de la République fédérale d'Allemagne
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    (de g. à dr.) Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes et Francois Bausch, ministre de la Défense
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Face à la dégradation rapide et substantielle de la situation sécuritaire dans la région du Sahel, la réunion a permis aux ministres européens d'avoir un échange de vues approfondi avec leurs collègues du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad sur les derniers développements sur le terrain.

Plus d'un an après la conférence à haut niveau de Bruxelles sur le Sahel, qui s'est tenue en février 2018, l'objectif général de la réunion ministérielle entre les États membres de l'UE et du G5 Sahel a été de faire le bilan des efforts en cours et d'évoquer les mesures à prendre, en partenariat entre le G5 Sahel et l'Union européenne, pour rétablir une stabilité et une paix durable dans la région. Les activités de la force conjointe du G5 Sahel et l'appui fourni à cette force par l'UE et ses États membres ont été évoqués dans ce contexte.

Dans son intervention au Conseil, le ministre Asselborn a souligné que "seule une approche globale, intégrée et cohérente permettra de répondre aux multiples défis qui affectent la région" en ajoutant que "ces défis, avant d'être militaires, sont de nature politique et sociale".
Après avoir rappelé que le Sahel est une des régions prioritaires de la politique étrangère luxembourgeoise, et ce depuis plus de 30 ans, Jean Asselborn a mis en exergue que le Luxembourg "est déterminé à agir en faveur de la stabilité et de la paix dans la région, dans la durée, en suivant une approche des 3D, combinant les outils de la diplomatie, du développement et de la défense".

Le chef de la diplomatie luxembourgeoise a également rappelé que "la paix ne pourra être établie durablement que par un retour effectif des services de l'État sur l'ensemble des territoires, par une amélioration de la gouvernance, et dans le cadre d'un développement socio-économique porteur d'emplois et de perspectives d'avenir, notamment pour les femmes et pour les jeunes", en ajoutant qu' "il faut promouvoir des dialogues nationaux et inclusifs avec toutes les parties des sociétés sahéliennes et encourager le rôle important des femmes dans les efforts de stabilisation et de pacification."

Pour conclure, le ministre Asselborn a souligné qu' "il est essentiel de respecter les principes et les normes du droit international. Les violations, quelle que soit leur origine, doivent faire l'objet d'enquêtes diligentes et transparentes et aboutir à des procès justes et équitables". À cet égard, il a rappelé que le Luxembourg soutient la Commission d'enquête internationale sur les allégations d'abus et de violations graves du droit international des droits de l'homme et du droit international humanitaire commis au Mali.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes  

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