Jean Asselborn au Conseil "Affaires étrangères" de l'Union européenne

Le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, Jean Asselborn, a participé au Conseil "Affaires étrangères" de l'Union européenne, le 18 mars 2019 à Bruxelles.

  1. ©MAEE

    Jean Asselborn parle à Didier Reynders, ministre des Affaires étrangères et européennes du royaume de Belgique
  2. ©MAEE

    Jean Asselborn, Enzo Moavero Milanesi, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République italienne et Heiko Maas, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne
  3. ©Thierry Monasse

    Jean Asselborn en conversation avec son homologue britannique, Jeremy Hunt

Le Conseil a commencé par une séance publique commémorant le cinquième anniversaire de l'annexion illégale de la Crimée par la Russie en mars 2014. La position européenne de non-reconnaissance de l'annexion de la Crimée et de Sébastopol a été rappelée à cette occasion.

Les ministres ont eu ensuite un débat sur les questions d'actualité, ce qui a permis de passer en revue les dossiers les plus pressants à l'ordre du jour international, notamment le suivi de la situation en Crimée et de l'incident de novembre dernier près du détroit de Kertch, ainsi que les derniers développements en République centrafricaine, en Syrie, au Venezuela et en Algérie.

Suite à l'annonce des États-Unis relative aux restrictions de visa pour le personnel de la Cour pénale internationale, le ministre des Affaires étrangères néerlandais Stef Blok a réitéré, au nom des ministres Benelux, son soutien indéfectible à la Cour pénale internationale et à son action indispensable pour mettre fin à l'impunité et rendre justice aux victimes des crimes les plus graves ayant une portée internationale.

Les ministres se sont par ailleurs penchés sur la République de Moldova et sur le processus politique en cours dans ce pays en vue de la formation d'un nouveau gouvernement, suite aux élections parlementaires de février dernier. Les ministres se sont notamment félicités de l'analyse de la mission d'observation de l’OSCE, selon laquelle les élections législatives du 24 février en Moldavie se sont déroulées de manière compétitive, tout en appelant à la mise en oeuvre des recommandations faites avant les élections par la Commission de Venise.

Le déjeuner de travail des ministres, en présence de leur collègue de la République populaire de Chine, le conseiller d'État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi, a été l'occasion de faire le point sur les relations entre la Chine et l’Union européenne. Ainsi, les ministres ont abordé les défis et opportunités que présentent les relations bilatérales avec la Chine. Ils se sont notamment focalisés sur la coopération en termes de politique étrangère, mais également sur les défis liés à l'économie, aux nouvelles technologies et aux investissements.

Rappelant l'importance du respect des droits de l'Homme, le ministre Asselborn a souligné que "le défi pour nous européens consiste à défendre et à promouvoir les valeurs universelles fondamentales, tout en continuant de travailler de manière constructive avec la Chine là où cela est possible et nécessaire."

Après le déjeuner, les ministres ont évoqué le Yémen, afin d'explorer des pistes concrètes de soutien de l'UE à la mise en oeuvre de l'accord de Stockholm de décembre dernier, visant notamment à résoudre la situation alarmante autour du port de Hodeïda.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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