Jean Asselborn à la Conférence intergouvernementale sur le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, à Marrakech

Sur invitation du Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le ministre des Affaires étrangères et européennes, ministre de l’Immigration et de l’Asile, Jean Asselborn, s’est rendu à Marrakech afin de participer à la Conférence intergouvernementale sur le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, les 10-11 décembre 2018.

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    Jean Asselborn avec Angela Merkel, Chancelière fédérale d'Allemagne
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    Jean Asselborn avec Louise Arbour, Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour les migrations
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    António Guterres avec Jean Asselborn
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    Discours de Jean Asselborn
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    Jean Asselborn lors de son intervention
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    Discours de Jean Asselborn

 

La conférence de Marrakech a permis d’adopter formellement le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, qui recense des principes et des droits déjà existants, et formule 23 objectifs pour aider les pays à faire face aux migrations, en facilitant l'information, l'intégration des migrants, l'échange d'expertises et la coopération internationale. 

"Le Luxembourg se félicite de l’adoption du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières" a déclaré Jean Asselborn, en rappelant que le Luxembourg a soutenu dès le départ la négociation du Pacte, en contribuant de manière active aux travaux à New York.

Déplorant un contexte politique où les thématiques liées à la migration sont exploitées par les agendas populistes, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a rappelé que le but du Pacte mondial est d’améliorer la coopération en matière de migration internationale et d’aider à faire en sorte que la migration soit bénéfique pour tous, pour les migrants comme pour les sociétés d’accueil.

Jean Asselborn a regretté "les retraits et désaffections de certains pays, notamment européens, qui ont empêché que l’Union européenne fasse entendre sa voix comme il sied dans un dossier qui la concerne tant" par le biais d' "interprétations erronées, partielles ou malveillantes". Il a expliqué que "l’UE n’a pas le droit de vendre son âme et ses valeurs fondamentales en ce qui concerne les droits de l’homme. Encore moins en ce jour où nous célébrons le 70ème anniversaire de la déclaration Universelle des droits de l’Homme". "Mais l’Union Européenne est un projet de paix qui en a vu d’autres et saura se surpasser pour redevenir une référence en matière de droits de l’Homme" a-t-il ajouté.

En marge de la conférence, le ministre Asselborn a saisi l’occasion offerte par la présence de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que de hauts responsables des organisations internationales, pour multiplier les échanges de vues sur les questions de l’actualité internationale.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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