Jean Asselborn félicite Nadia Murad Basee et Denis Mukwege pour l’attribution du Prix Nobel de la Paix 2018

Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, félicite Nadia Murad Basee et Denis Mukwege pour l’attribution du Prix Nobel de la Paix 2018.

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Jean Asselborn, avec Nadia Murad Basee, ambassadrice de bonne volonté des Nations unies

 

Le chef de la diplomatie luxembourgeoise se joint au Comité du Nobel qui a précisé que l’attribution du Prix Nobel de la Paix vise à récompenser les efforts menés par Nadia Murad Basee et Denis Mukwege pour "mettre fin à l'emploi des violences sexuelles en tant qu'arme de guerre". Les deux lauréats ont largement contribué à attirer l'attention sur ces crimes atroces et à les combattre.

Alors que Denis Mukwege a consacré sa vie à la défense des victimes des violences sexuelles, en particulier en République démocratique du Congo, Nadia Murad Basee, membre de la minorité yazidi d’Irak, est le témoin qui raconte les abus perpétrés contre elle-même et les autres membres de sa communauté. Chacun des lauréats, à sa manière, a contribué à donner une plus grande visibilité aux violences sexuelles perpétrées pendant la guerre, de sorte que ceux qui les ont commises puissent être tenus responsables de leurs actes.

Le ministre Asselborn se réjouit aussi du fait que l’attribution du Prix Nobel de la Paix à ces deux personnalités se soit concrétisée alors que 2018 marque les dix ans de l’adoption de la résolution 1820 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui détermine que le recours aux violences sexuelles est de nature à exacerber considérablement les conflits et constitue un obstacle au rétablissement de la paix et de la sécurité internationales. La paix dans le monde ne peut être obtenue que si les femmes, leurs droits fondamentaux et leur sécurité sont reconnus et protégés.

Le Luxembourg s’engage de façon résolue dans la lutte contre les violences sexuelles en temps de conflit. Il soutient en particulier les efforts déployés par les Nations Unies pour mettre un terme à ce fléau et reconnaît le rôle crucial que joue la Cour pénale internationale pour contribuer à ce que les responsables des crimes de violences sexuelles soient traduits en justice.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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