Jean Asselborn et le commissaire européen aux Migrations et Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos, à Athènes

©(c) Thomas Barbancey, MAEE Jean Asselborn avec le Président de la République hellénique et le Commissaire Avramopoulos, (de g. à dr.) Jean Asselborn, Prokopis Pavlopoulos, Dimitris Avramopoulos
Jean Asselborn avec le Président de la République hellénique et le Commissaire Avramopoulos, (de g. à dr.) Jean Asselborn, Prokopis Pavlopoulos, Dimitris Avramopoulos
Jean Asselborn avec le Président de la République hellénique et le Commissaire Avramopoulos

Le ministre des Affaires étrangères et européennes, ministre de l’Immigration et de l’Asile du Luxembourg, Jean Asselborn, s’est rendu conjointement avec le commissaire européen aux Migrations et Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos, à Athènes le 10 octobre 2015, afin d’avoir un aperçu de la gestion de la crise migratoire sur les îles grecques.

Ils ont été reçus par le président de la République hellénique Prokopis Pavlopoulos, et ont eu une réunion avec le ministre de l'Intérieur Panos Kouroumplis, le ministre de la Défense Panos Kammenos, le secrétaire d'État aux Affaires européennes Nikos Xydakis, le ministre délégué à la Migration, Yannis Mouzalas, le ministre d'État à la Coordination gouvernementale Alekos Flambouraris, le minstre de la Marine marchande et de la Politique insulaire Theodoros Dritsas, et le ministre délégué à l'Ordre public Nikos Thoskas.

Le ministre Asselborn et le commissaire Avramopoulos ont assuré les autorités grecques de la volonté de l’UE de soutenir la Grèce de manière financière et logistique pour faire fonctionner rapidement et efficacement les centres d’accueil des migrants. "Aucun pays ne pourrait porter cette charge tout seul. La Grèce n’est pas abandonnée à son sort, la cohésion européenne et la solidarité doivent s’exprimer" a déclaré le ministre Asselborn.

Dans ce contexte, Jean Asselborn a insisté sur la "nécessité de bien faire fonctionner les hotspots, dans l’intérêt de la Grèce et de l’UE, faute de quoi le mécanisme de relocalisation ne fonctionnera pas". Il a rappelé que les demandeurs d’asile y seront "reçu avec dignité", mais qu’ils doivent accepter de s’y faire enregistrer car il faut savoir "qui frappe à notre porte". En saluant la "coopération exemplaire" avec le ministre grec délégué à la Migration Yannis Mouzalas, il s’est félicité du fait que les autorités grecques lui aient assuré que le premier hotspot grec à Mytilène sur l’île de Lesbos serait opérationnel dans les dix prochains jours, de même que 4 hotspots additionnels le mois prochain.

Le ministre Asselborn a également plaidé pour une responsabilité collective et européenne dans la gestion des frontières extérieures en expliquant que "cela ne veut pas dire que la souveraineté d’un État membre est diluée, mais qu’une aide est apportée à ceux qui le demandent en matière de gestion des frontières extérieures". Il a insisté sur l’importance de contrôler les frontières extérieures de l’UE et d’enregistrer les personnes qui entrent dans l’Union; "sans une gestion rationnelle et efficace des frontières extérieures de l’UE, l’espace Schengen risque de s’écrouler. Si le contrôle des frontières ne fonctionne pas et si les gens entrent sans être enregistrés, quasiment tous les États membres vont réintroduire des contrôles à leurs frontières intérieures".

Le ministre Asselborn et le commissaire Avramopoulos ont annoncé une nouvelle visite à Mytilène à la fin de la semaine prochaine.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes


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