Jean Asselborn à la réunion ministérielle conjointe de l’UE et du Conseil de coopération du Golfe (CCG), à Doha

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    Jean Asselborn à la réunion ministérielle conjointe de l’UE et du Conseil de Coopération du Golfe (CCG)
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    Jean Asselborn avec le ministre des Affaires étrangères du Koweit, Sheikh Sabah Al Khalid Al Hamad Al Sabah
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    Jean Asselborn avec le secrétaire général du CCG, Abdul Latif Bin Rashid Al Zayani
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    Jean Asselborn avec le ministre des Affaires étrangères de la Lettonie, Edgars Rinkevics, et la HRVP, Federica Mogherini

Le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, Jean Asselborn, a participé à la 24e réunion ministérielle UE- Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui a eu lieu le 24 mai 2015 à Doha au Qatar.

La réunion, qui a réuni les 28 pays de l’UE avec les six pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar), fut l’occasion de réaffirmer l’importance de renforcer davantage les liens et coopérations tant aux niveaux économique et commercial, que politique, dans l’intérêt de la stabilité et sécurité régionale et internationale. Les échanges de vues des ministres ont porté sur les priorités communes, ainsi que la situation dans la région, et notamment au Yémen, en Libye, en Syrie et en Irak et sur "le processus de paix au Moyen-Orient". Les ministres ont également abordé des questions transversales d'intérêt commun, en particulier la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme religieux, et les droits de l’homme, en soulignant l'importance stratégique pour l'UE et le CCG de se coordonner étroitement sur ces développements.

Le ministre Asselborn est intervenu au cours la session de travail dédiée au conflit israélo-palestinien, pour rappeler que "ce conflit n’a rien perdu de sa centralité stratégique", en déplorant que presque neuf mois après la dernière guerre, il n’y a pas eu d’avancée vers un accord de cessez-le-feu durable et que "le processus de paix, qui n’en porte plus que le nom, est dans l’impasse", la situation sur le terrain étant aujourd’hui plus proche d’une situation de pré-conflit que de post-conflit.

Déplorant l’annonce par le nouveau gouvernement israélien de constructions de logements dans des colonies à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, il a rappelé que la colonisation de terres palestiniennes est la raison majeure pour laquelle les négociations sont suspendues. Face à ce constat, le ministre Asselborn a insisté sur le fait que "bien qu’Israéliens et Palestiniens soient ceux qui portent le poids des négociations, la communauté internationale ne peut pas rester les bras croisés" en détaillant les mesures à prendre. Le chef de la diplomatie luxembourgeoise a conclu son intervention en déclarant que "si l’espoir n’est pas une valeur sûre en politique internationale, l’indifférence ne peut pas être une alternative".

En marge de la réunion, le ministre Asselborn a multiplié les contacts bilatéraux avec ses homologues de la région du Golfe pour évoquer des dossiers d’intérêt commun et l’actualité politique régionale et internationale.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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