Jean Asselborn au débat du Conseil de sécurité sur le terrorisme et la criminalité transfrontalière à New York

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    Jean Asselborn avec (de g. � dr.) Sylvie Lucas, Ambassadeur, Repr�sentant permanent, Jacques Flies, Coordinateur politique, et Olivier Maes, Repr�sentant permanent adjoint
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    Jean Asselborn lors du vote sur la résolution 2194 concernant le terrorisme et criminalité transfrontalière
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    Jean Asselborn avec le représentant permanent de la Palestine, Riyad Mansour
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    Jean Asselborn avec le ministre des Affaires étrangères tchadien, Moussa Faki Mahamat

Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a participé le vendredi 19 décembre 2014 au débat public du Conseil de sécurité de l’ONU sur les "menaces à la paix et à la sécurité internationales: terrorisme et criminalité transfrontalière".

Il s’agissait du dernier déplacement du ministre Asselborn au Conseil de sécurité, le mandat du Luxembourg de membre non-permanent au CSNU venant à échéance le 31 décembre2014.

Le débat, présidé par le ministre des Affaires étrangères tchadien, Moussa Faki Mahamat, a permis de se pencher sur un sujet crucial : la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, deux fléaux qui se renforcent mutuellement, notamment en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

Le ministre Asselborn s’est félicité de l’adoption à l’unanimité de la résolution 2195, qui vise à renforcer les efforts de la communauté internationale afin de contrer les groupes terroristes et les éléments de la criminalité organisée transfrontalière, et les liens croissants qui existent entre eux, que ce soit au niveau du financement, de l’équipement ou de l’utilisation de réseaux de trafics illicites, notamment les trafics de ressources naturelles.

"Les enfants associés aux groupes extrémistes doivent être avant tout traités comme des victimes"

Dans le droit fil de l’engagement luxembourgeois à la présidence du groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés depuis le 1er janvier 2013, le ministre Asselborn a notamment insisté sur le fait que  "le Luxembourg est particulièrement préoccupé par l’impact disproportionné que la criminalité organisée et les activités terroristes ont sur les enfants. En raison de leur vulnérabilité, les enfants sont des proies faciles pour le recrutement. Pour cette raison, les enfants associés aux groupes extrémistes doivent être avant tout traités comme des victimes.", avant d’ajouter que « les mesures prises dans le cadre du contre-terrorisme doivent être conformes aux standards internationaux des droits de l’homme et de protection de l’enfance, notamment dans le cadre de la justice juvénile. La détention prolongée d’enfants pour leur association, réelle ou présumée, à un groupe extrémiste expose les enfants à des traitements dégradants et inhumains. Il nous faut lutter de concert contre cette tendance néfaste."

Alors que le mandat du Grand-Duché au Conseil de sécurité approche de son terme, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a conclu son intervention en rappelant qu’"au cours des deux années écoulées, nous nous sommes engagés, avec détermination, au service du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Nous achevons notre mandat avec l’espoir que nous avons su contribuer, un tant soit peu, à l’achèvement de ce noble objectif. Soyez assuré que le Luxembourg restera engagé et n’épargnera aucun effort pour contribuer à promouvoir la sécurité, le développement et les droits de l’homme, les trois ingrédients indispensables pour assurer un avenir meilleur pour nous tous."

En marge de la réunion du Conseil de sécurité, le ministre Asselborn a profité de sa présence aux Nations unies pour s’entretenir des grands dossiers de l’actualité politique internationale avec plusieurs de ses homologues et Représentants permanents. Il a ainsi notamment eu un échange de vues avec l'Observateur permanent de l'Etat de Palestine, l'Ambassadeur Riyad Mansour, qui a permis de faire le point en profondeur sur le projet de résolution palestinien au Conseil de sécurité et l'état du processus de paix au Moyen-Orient.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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