Sur invitation du secrétaire d'État aux Affaires européennes auprès du ministre des Affaires étrangères et du Développement international de la République française, Harlem Désir, le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, Jean Asselborn, a été reçu au Quai d’Orsay pour une réunion de travail, le 16 octobre 2014.
L'entretien a tout d’abord permis de passer en revue les principales questions politiques et économiques de l’actualité européenne, notamment la relance de l’investissement et les questions climatiques et énergétiques, dans la perspective du Conseil européen des 23 et 24 octobre. La simplification et l’amélioration du fonctionnement institutionnel de l’Union européenne, ainsi que la préparation de la Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne au second semestre 2015 ont également figuré à l’ordre du jour de la réunion.
Après un échange de vues approfondi sur les grandes orientations stratégiques devant guider les travaux de l’UE au cours des cinq prochaines années, la discussion a notamment permis de mettre en évidence le fait que dans la conjoncture actuelle, la priorité doit être accordée à la croissance, à l’emploi et à la compétitivité, dans l’intérêt de tous les citoyens de l’UE et en particulier des plus vulnérables. Dans ce contexte, des pistes ont été émises en vue de favoriser une application souple du pacte de stabilité et de croissance afin de promouvoir la relance économique et la lutte effective contre le chômage, en particulier des jeunes.
Les discussions entre le secrétaire d’État Désir et le ministre Asselborn ont enfin permis d’aborder les relations bilatérales entre les deux pays voisins et amis. Les deux hommes se sont réjouis de l’excellence de celles-ci et ont évoqué plusieurs pistes permettant de renforcer une coopération déjà très consistante sur un certain nombre de dossiers d’intérêt commun.
Au sujet de la réflexion initiée en France sur la transition énergétique et sur la place du nucléaire, le ministre Asselborn a plaidé pour que le démantèlement de la centrale de Cattenom puisse être envisagé à terme, rappelant au secrétaire d’État la motion votée en février 2012 par la Chambre des députés luxembourgeois.
Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes