Visite de travail de Jean Asselborn en République tunisienne

  1. ©MAEE

    Jean Asselborn avec le Président de l’Assemblée Nationale Constituante, Mustapha Ben Jaâfar
  2. ©MAEE

    Jean Asselborn en visite de travail à Tunis
  3. ©MAEE

    Jean Asselborn avec le Premier ministre de la Tunisie, Mehdi Jomaâ
  4. ©MAEE

    Jean Asselborn avec le ministre des Affaires étrangères de la République tunisienne, Mongi Hamdi

Sur invitation du ministre des Affaires étrangères de la République tunisienne, Mongi Hamdi, le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, Jean Asselborn, a effectué une visite de travail à Tunis, le 1er juillet 2014.

Au cours de sa visite à Tunis, le ministre Asselborn a rencontré en plus de son homologue tunisien, Mongi Hamdi, le Premier Ministre, Mehdi Jomaâ, et le Président de l’Assemblée Nationale Constituante, Mustapha Ben Jaâfar. Il a également rencontré des membres de la Commission Vérité et Dignité, chargée de mettre en place un processus de justice transitionnelle pour indemniser les victimes d’abus de droits fondamentaux.

Les différents entretiens ont porté sur les relations bilatérales ainsi que sur la situation interne en Tunisie et le processus de transition politique mis en place suite  à la révolution tunisienne ayant été à l’origine d’autres bouleversements dans le monde arabe.

Maturité politique de la société civile tunisienne

Les discussions ont permis d’aborder en profondeur la méthode et les modalités mises en œuvre par les autorités tunisiennes dans la transition historique du pays vers la démocratie, mais également de constater la maturité politique de la société civile tunisienne.

Malgré les difficultés, de réels progrès ont été accomplis par la Tunisie, notamment au travers de l’adoption de la nouvelle Constitution votée par l’Assemblée constituante le 26 janvier 2014 qui établit un régime républicain, démocratique et participatif, dans le cadre d'un État de droit. Celle-ci proclame le pluralisme, la séparation des pouvoirs, la bonne gouvernance, l'indépendance de la justice et consacre également le principe d'égalité entre tous les citoyens. Elle garantit la liberté de croyance, de conscience et le libre exercice des cultes et confirme par-là que l'islam est compatible avec la démocratie.

Les défis qui attendent la Tunisie ont fait l’objet d’échanges de vues

Si avec l’adoption de la Constitution une étape majeure a été franchie, les défis qui attendent la Tunisie ont également fait l’objet d’échanges de vues.  A ce sujet, l’organisation des élections législatives et présidentielles en automne a notamment été évoquée, tout comme la nécessité d’assurer la sécurité de même que la nécessité de la relance économique, de la reprise des investissements et de l’amélioration des conditions de vie des tunisiens.

Soulignant que le Luxembourg ensemble avec l’Union européenne a un grand intérêt à ce que l’expérience tunisienne soit couronnée de succès, le ministre Asselborn a envisagé avec ses interlocuteurs tunisiens les moyens de soutenir le pays dans ses efforts et de renforcer la coopération et les relations du Grand-Duché avec la Tunisie.           

Au sujet de l’actualité politique régionale, le ministre a passé en revue avec ses interlocuteurs tunisiens les relations du pays avec ses voisins et a plaidé en faveur d’une reprise de la coopération régionale, l’intégration maghrébine pouvant générer un élan important dans la relance du commerce dans la région de l’Afrique du Nord.

L’évolution dramatique du conflit armé en Irak et les derniers développements en Libye et Syrie ont également été abordés.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

Dernière mise à jour