La cérémonie a débuté par un recueillement au mémorial Gisozi ainsi que par l’incandescence d’une "flamme du deuil", à l'aide d'une torche ayant sillonné le Rwanda depuis trois mois. La cérémonie s’est poursuivie par une allocution du président du Rwanda, Paul Kagamé, ainsi que du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, au stade Amahoro.
Les hautes autorités présentes ont ensuite entamé une marche commémorative en l’honneur des rwandais ayant perdu leur vie au cours du génocide de 1994.
En ce jour de commémoration, le ministre Asselborn a rappelé que le génocide rwandais fut le plus foudroyant de l’histoire de l’humanité, 800000 hommes, femmes et enfants, dont la grande majorité de Tutsi, ayant été tués à l’arme blanche en à peine une centaine de jours. Dénonçant l’échec de la communauté internationale, la ministre Asselborn a insisté sur l’importance du devoir de mémoire, de reconnaître les erreurs passées de même que de la nécessité de prévenir de tels crimes dans le futur.
Il a tenu à saluer l’évolution remarquable du Rwanda qui, après avoir connu l’une des pires atrocités de notre temps, a su se reconstruire et s’assurer un renouveau, fort de son incroyable volonté et du dynamisme de sa population.