Jean Asselborn au sommet UE-Afrique à Bruxelles

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    Jean Asselborn avec le Président du Burundi, Pierre Nkurunziza
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    Jean Asselborn avec la ministre des Affaires étrangères du Ghana, Hanna Tetteh
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    Jean Asselborn avec le Président de la République française, François Hollande
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    Jean Asselborn avec le Président de la Guinée, Alpha Condé

Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a participé au sommet UE-Afrique, les 2 et 3 avril 2014 à Bruxelles.

Plus de 90 délégations des deux continents ont participé au sommet, dont de nombreux chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne (UE) et d'Afrique, le président du Conseil européen, le président de la Commission européenne, le président de l'Union africaine (UA) et la présidente de la Commission de l'Union africaine (CUA), ainsi que le secrétaire général des Nations unies.

Placé sous le thème "Investir dans les populations, la prospérité et la paix", la réunion a permis de passer en revue la mise en œuvre de la stratégie conjointe UE-Afrique ainsi que le plan d’action 2011-2013 adopté à Tripoli en 2010 et de fixer le cadre pour le prochain exercice.

Mise en œuvre d'une stratégie conjointe axée sur différents domaines

Pour la période 2014-2017, le sommet a ainsi convenu que la mise en œuvre de la stratégie conjointe devra être axée sur les domaines prioritaires que sont la paix et sécurité, la démocratie, bonne gouvernance et droits de l'Homme, le développement humain, le développement et croissance durables et inclusifs et intégration continentale ainsi que les questions globales et émergentes. Pour chacun de ces objectifs, un certain nombre d'actions ont été recensées aux niveaux interrégional, continental ou mondial, qui pourraient avoir une incidence réelle sur les populations des deux continents. Ces actions s'ajouteront à la coopération aux niveaux national et régional.

Les discussions ont en outre permis d’aborder, en plus de l’actualité politique régionale, des défis communs comme notamment le changement climatique, les épidémies, le crime organisé, la piraterie et le terrorisme. Les échanges de vues ont également porté sur les moyens d’attirer des investissements réciproques, de stimuler la croissance et créer des emplois dans la perspective de valoriser le capital humain dont disposent les deux continents, en particulier à travers l’éducation et la formation.

Soulignant le lien intrinsèque qui existe entre la sécurité et le développement, le ministre Asselborn a affirmé qu’il importait de poursuivre les efforts dans ces domaines par une approche conjointe. Il a rappelé que l’Union européenne, avec son éventail de politiques et d’instruments, dispose des moyens adéquats pour soutenir la recherche de solutions africaines aux problèmes africains et de solutions conjointes aux défis partagés. Face à des menaces qui sont transnationales par définition, il importe de se doter des outils adéquats qui permettent de conjuguer les efforts et de partager les expériences.

Le Luxembourg a fait de son partenariat avec l’Afrique une priorité

Le ministre Asselborn a également rappelé qu’en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité pour 2013 et 2014, le Luxembourg a fait de son partenariat avec l’Afrique une priorité. Membre actif de la Commission de consolidation de la paix de l’ONU, le Luxembourg s’engage dans la formation Guinée, dont il assure la présidence et la formation Guinée-Bissau. Le Luxembourg participe de même régulièrement aux missions de paix et de sécurité, civiles et militaires, en Afrique, plus récemment au sein des missions européennes au Mali et au Niger, au large de la Corne de l’Afrique, en République démocratique du Congo et bientôt en République centrafricaine. Le Luxembourg soutient par ailleurs de nombreux projets de l’Union africaine dans les domaines de la prévention des conflits, de la réforme du secteur de la sécurité, de la formation et du renforcement du leadership africain – que ce soit au Sahel, en Centrafrique ou dans la lutte contre l’Armée de résistance du Seigneur.

Enfin, le ministre Asselborn a profité de la présence d’un grand nombre d’autorités africaines  pour avoir des entretiens bilatéraux avec plusieurs chefs d’État et ministres des Affaires étrangères. Il a notamment rencontré le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, le président du Burundi, Pierre Nkurunziza, et le président de la Guinée, Alpha Condé, ainsi que les ministres des Affaires étrangères de l’Érythrée, Osman Saleh Mohammed, et du Ghana, Hanna Tetteh.

Les échanges de vues ont permis de faire le point sur les relations bilatérales et de passer en revue tant les situations dans les pays respectifs, que l’actualité politique régionale et internationale.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

 

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