Étienne Schneider à la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN à Bruxelles

Les discussions des ministres de la Défense de l’OTAN ont porté prioritairement sur les préparatifs du sommet de l’OTAN en septembre prochain. L’angle des capacités militaires – c’est-à-dire les moyens dont devra continuer à disposer l’OTAN pour mener à bien ses tâches aussi à l’avenir – a dominé ces débats. Cette revue régulière permet notamment d’avoir une vue d’ensemble des forces et capacités de l’OTAN dans le but de vérifier si elles sont conformes aux objectifs politiques fixés et si elles gardent leur pertinence militaire.

©NATO
Raimonds Vegonis, ministre de la Défence de la Lettonie; Étienne Schneider, ministre de la Défense du Luxembourg ; et Ine Marie Eriksen Soreide, ministre de la Défense de la Norvège

Le Vice-premier ministre et ministre de la Défense, Étienne Schneider, a participé à la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN à Bruxelles le 26 février.

En amont de la ministérielle, Étienne Schneider a également rencontré son homologue belge Pieter de Crem. Les deux ministres se sont félicités de la coopération existante dans le domaine de la Défense et ont aussi retenu d’explorer de nouveaux domaines de coopération.

Les discussions des ministres de la Défense de l’OTAN ont porté prioritairement sur les préparatifs du sommet de l’OTAN en septembre prochain. L’angle des capacités militaires – c’est-à-dire les moyens dont devra continuer à disposer l’OTAN pour mener à bien ses tâches aussi à l’avenir – a dominé ces débats. Cette revue régulière permet notamment d’avoir une vue d’ensemble des forces et capacités de l’OTAN dans le but de vérifier si elles sont conformes aux objectifs politiques fixés et si elles gardent leur pertinence militaire.

L’OTAN demeure le principal garant de sécurité

Dans son intervention, le ministre Schneider a indiqué que pour le nouveau gouvernement luxembourgeois, l’OTAN demeure le principal garant de sécurité. Il a souligné par ailleurs qu’elle constitue le fondement d’une relation transatlantique forte et dynamique au sein de laquelle l’Europe doit assumer sa juste part à l’effort collectif de défense.

Le secrétaire général Rasmussen a rappelé qu’il demeure essentiel d’investir dans les capacités de défense. D’où l’importance d’identifier les bonnes priorités, de développer davantage et de façon plus ciblée la coopération multinationale au sein de l’OTAN et de préserver l’interopérabilité acquise au cours des 20 dernières années d’opérations.

Dans ce contexte, Étienne Schneider a relevé la démarche luxembourgeoise qui consiste à développer des capacités qui peuvent être fournies également par le secteur privé.

L’OTAN continue de suivre l’évolution de la situation en Ukraine. Les ministres ont adopté une déclaration sur l’Ukraine dans laquelle ils déplorent les victimes des récentes violences et appellent l’Ukraine à engager un processus politique inclusif, basé sur des valeurs démocratiques, l’état de droit et le respect des droits de l’homme et des minorités. Dans le cadre de son partenariat avec l’Ukraine, l’OTAN se déclare prête à assister l’Ukraine dans la mise en œuvre des réformes, notamment dans le domaine de la défense et du secteur de sécurité.

Se montrer solidaire avec le peuple afghan

Pour ce qui est de l’Afghanistan, la transition de la mission ISAF (qui viendra à terme à la fin de l’année) vers la nouvelle mission d’assistance et de conseil "Resolute Support" se poursuit pour l’instant comme prévu, même si la signature de l’accord de sécurité des États unis avec les autorités afghanes n’a pas encore pu être réalisée. Le ministre Schneider a relevé l’engagement de longue date du Luxembourg et a indiqué que le Luxembourg envisage aussi à l’avenir de se montrer solidaire avec le peuple afghan.

En marge de la réunion OTAN, les trois ministres Benelux ont procédé à la signature du Mémoire d’entente sur la "Benelux Arms Control Agency", formalisant ainsi une coopération permettant de regrouper en un lieu centralisé les experts en matière de contrôle des armements conventionnels des trois pays. Cette mutualisation des ressources permettra de créer des efficiences et d’optimiser le retour d’expérience dans la mise en œuvre des obligations qui incombent au Luxembourg, notamment à l’OSCE, dans le cadre du Document de Vienne et du Traité sur les Forces conventionnelles en Europe.

Communiqué par la Direction de la défense

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