Les chefs d'État et de gouvernement ont adopté des conclusions sur l'Ukraine, dans lesquelles ils précisent que l'Union européenne soutient les Ukrainiens et le droit de décider de leur avenir, et qu'elle se tient aux côtés du gouvernement ukrainien dans ses efforts pour stabiliser le pays et engager des réformes. Au deuxième jour du Conseil européen, les États-membres de l’Union européenne et l’Ukraine ont procédé à la signature de la partie politique de leur accord d’association.
Au regard de la situation en Ukraine et en Crimée, une partie de la réunion du Conseil européen du 20 et 21 mars 2014 était consacrée aux derniers développements dans la région, ainsi qu’aux relations entre l’UE et la Russie.
Les chefs d'État et de gouvernement ont adopté des conclusions sur l'Ukraine, dans lesquelles ils précisent que l'Union européenne soutient les Ukrainiens et le droit de décider de leur avenir, et qu'elle se tient aux côtés du gouvernement ukrainien dans ses efforts pour stabiliser le pays et engager des réformes.
Au deuxième jour du Conseil européen, les États-membres de l’Union européenne et l’Ukraine ont procédé à la signature de la partie politique de leur accord d’association.
Dans ses conclusions, le Conseil européen a souligné une fois de plus sa détermination à défende la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, et a précisé qu'il ne reconnaît pas le référendum illégal de Crimée, qui constitue une violation manifeste de la constitution ukrainienne.
Dans ce contexte, le Conseil européen a étendu la liste des personnes devant faire l'objet d'une interdiction de visa et de gel des avoirs, et a en outre décidé d'annuler le prochain sommet UE-Russie.
Les chefs d'État et de gouvernement ont par ailleurs appelé à un véritable dialogue associant l'Ukraine et la Russie, en vue de trouver une solution politique.
À l'issue de la session de travail, le Premier ministre Xavier Bettel a déclaré devant la presse: "Je suis satisfait que le texte des conclusions précise qu'il faut préserver le dialogue. Ce point était très important pour nous. Nous avons également souligné l'importance d'avoir une mission de l'OSCE sur le terrain." Concernant les personnes faisant l'objet de mesures restrictives, Xavier Bettel a expliqué qu'"une liste supplémentaire de 12 personnes a été adoptée lors de la réunion", tout en précisant que "il faut continuer à chercher une solution pacifique, et il faut veiller à garder les canaux de discussion avec les différents acteurs ouverts".
Et de conclure: "Le Luxembourg veut promouvoir la désescalation. Il n'y aurait pas de sens à aller sur la voie d'une surenchère de mesures, personne d'aurait à y gagner!"